Quand je te vois ainsi devant moi,
Toi, toi qui est toute ma vie,
Je n’ai plus qu’une envie,
Celle de faire de toi ma proie…
J’aimerai mordre ta chair,
Sentir la vie couler sur mes lèvres,
Pour aspirer ce venin qui me ronge,
Et qui, vers l’immortalité, un peu plus me plonge…
Le sang éternel,
Par cette voie charnelle,
Coulera dans ma bouche,
Et éveillera mes sens les plus farouches…
Ainsi, par cet acte, toi aussi,
A travers ce que je t’aurais transmis,
Tu pourras contempler,
Ce pouvoir qui s’étend à toi, illimité…
On ira se nourrir,
De ceux qui en ont plus qu’assez de souffrir,
Et ainsi, s’ouvrira sous nos pieds,
Une vie mêlée de sang, d’amour et d’immortalité…