J’ai rien d’autre pour toi
Que ces doutes et ma foi
Ces liasses de prières
Amères
Les cicatrices ancrées
Des poussières infinies
Vas t’on s’en consoler
Je crie
Putain que ça fait mal
Quand même tu le voudrais
Dans les eaux troubles et sales,
Je sais
Aux rêves inconsolables
Les saveurs immuables
Allongés dans le sable
J’étais
Comme un poisson échoué
Au loin des ses rivages
Ou sur un étalage
Quelle plaie
Que l’amour m’a repris
Sûr qu’il m’avait conquis
Possible d’être lasse
Hélas
Putain que c’est féroce
Quand même tu en voudrais
De ces putains de noces
Si vraies
Aux déchets de nos âmes
Qu’on voudrait si lointaines
Je sais que tu me blâmes
Je sais
Ornement de prières
Quand mille pieds sous terre
Aux jardins des défunts
Ça craint
Perdre encore de nos rêves
Perdre encore la sève
Qui conduisait nos sangs
Si blancs
Et ces visages noirs
Qui dansent autours de nous
Nous rendrons t’il espoirs ?
A nous.
Avoue moi ta faiblesse,
Raconte moi ta déesse,
Les aveux qui te blesse,
S’avouent.
Et ces visages noirs,
Qui dansent autours de nous,
La complainte des fous,
Pour nous,
Et nos histoires noires.