Et le péril des heures
Ont sillonnent les possibles
Des esprits enivrés
Tourbillon de pensées
Et j’ai mal à la tête
Par la f’nêtre y’a l’été
Y’a toute la planète,
Dans ma chambre cloîtrée,
Ah j’ai mal à la tête !
Plus le temps de rêver,
Plus l’envie même de naître
Et l’effroi que de n’être
Qu’un pantin condamné
Ont arpentent les volcans
Bouillonnant de nos êtres,
Sans se lasser pourtant,
De n’y voir rien d’honnête
Extase de l’autre état
Pour bâtir des tours
Tout réduire en éclats
Exploser les contours
Pour connaître l’ailleurs,
Le malheur en exil
Et la gloire des heures
Dans le temps en péril
Pour connaître l’ailleurs
Faut connaître l’exil
Et le péril des heures
Ont sillonnent les routes,
Des pays tourmentés,
Eclatement de déroutes,
Morceaux de verre pilé,
Et j’ai mal au compteur,
Impression d’exploser,
Dans mon envie d’ailleurs,
J’ai plus peur d’y rester,
Plus le temps d’y penser,
Plus l’envie même de croire,
Va falloir se panser,
Aux vertus de l’espoir,
Les collines de songe,
Sur les monts de l’ivresse,
Et le froid qui nous ronge,
Bien plus haut que l’Everest.
Extase de l’autre état
Pour bâtir des tours
Tout réduire en éclats
Exploser les contours
Pour connaître l’ailleurs,
Le malheur en exil
Et la gloire des heures
Dans le temps en péril
Pour connaître l’ailleurs
Faut connaître l’exil
Et le péril des heures