Partie sur les vallons
Des monts de l’existence
Après maintes déviances
Et plusieurs abandons
Des soleils palpitants
Aux lunes solitaires
Les travers du temps
Imprégnés dans la terre,
Sur les collines en feu
Les sorcières trop ivres
Qui récitent des livres
Les breuvages capiteux
Que les étoiles profondes
Bénissent de lumière
Et couvre de poussière
Comme elles couvrent le monde
A l’abandon des corps
Les esprits solidaires
Les charniers de l’effort
Les passions incendiaires
A l’abandon des rêves
Au devant des pulsions
Absolution et trêve
En route pour l’horizon
Des corps qui se défont
Sous le ciel indigo
Des oiseaux meurtriers
Voleurs de liberté
Insolents et si beaux !
Voltigent tout là-haut,
Et tournoient doucement,
En gravant le serment
D’être toujours plus beaux,
Pour l’Eden des yeux,
Qui souffre si souvent,
Et qui jamais ne sent,
Son regard désireux,
Insupportablement,
Qui jamais ne ressent,
Son cœur sourire mieux,
Et son sourire heureux
A l’abandon des corps
Les esprits solidaires
Les charniers de l’effort
Les passions incendiaires
A l’abandon des rêves
Au devant des pulsions
Absolution et trêve
En route pour l’horizon
Des corps qui se défont