Je t'ai aperçue sur le promontoire. Tu avais les larmes aux yeux. Je me suis approchée de toi doucement. Tu avais l'air apeuré.
Je t'ai prise dans mes bras et je t'ai embrassé dans le cou, comme cela te rassure.
Tu t'es retournée et m'as sourit. Puis nous nous sommes embrassées longuement.
" Il ne faut pas avoir peur d'eux tu sais ?
- Je n'y peux rien, leurs regards emplis de haine et de dégoût m'écoeurent. Tous sont laids ! Je hais les hommes !
- Mais tous ne sont pas pareils ! N'aie plus peur petite sœur ! Je te protègerais ! "
Encore une longue et passionnée étreinte. Je veux rester allongée contre ton cœur, sous les étoiles. Elles brillent presque aussi fort que les diamants de tes yeux.
Une caresse sur ton ventre…
Un frisson éphémère…
Passion…
Nos doigts qui s'entremêlent. Nos lèvres qui se cherchent, nos langues qui s'enlacent… Nos ventres qui se touchent. Les jambes s'engourdissent.
Une vague…
Ma langue sur tes lèvres... Doux plaisir interdit… Abandon…
Je m'endors contre ta chaleur
Ô comme je t'aime mon cœur !
Au matin, apaisées, nous sommes redescendues vers eux. Leurs regards n'avaient pas changé, mais à présent tu les ignorais.
Peut-être voulais-tu en fait seulement des preuves de mon amour pour te sentir plus forte qu'eux.