En Enfer ou à Lourdes
J’ai défais les bagages, on a besoin de rien,
Quand on s’en va en quête d’illusoirs bonheurs,
Pour poursuivre cette ombre, partie, je le sais bien.
J’aurais tout mis en gage, à en brûler mes heures.
Etrange compagnie que ce monde fou à lier,
Derrière la comédie les serpents se faufilent
S’approprient les pouvoirs, il faut bien gouverner,
Il est l’heure, pas de leurs, ni de temps qui défile.
Je te vois tout là-bas, suspendu à ta croix,
Crachant sur la folie pour animer la tienne,
Attends moi, tu verras, je t’offrirais la mienne,
Accouchée du venin d’où s’écoule ma foi
Et j’aurais terrassé toutes mes insomnies,
Pour te suivre, mon amour,
Aussi loin que la vie,
Et j’aurais même laissé la chaleur de mes nuits,
Et le froid de me jours,
Mon amour,
Et le froid de ma vie.
J’ai pas tracé de plan sur ma drôle de comète
Mais j’aurais bien voulu qu’ils se dessinent quand même,
Des espoirs, des idées, moi j’en ai plein la tête,
C’est pas l’encre qui manque, on en a plein les veines,
J’vais t’apporter un peu de ma glace polaire,
Sans doutes que mes épaules me sembleront moins lourdes,
Je ne sais où tu es, mais je sens ta lumière,
Que tu sois en enfer, ou que tu sois à Lourdes.
Et j’te vois tout là-bas, suspendu à ta croix,
Crachant sur la folie pour animer la tienne,
Attends moi, tu verras, je t’offrirais la mienne,
Accouchée du venin d’où s’écoule la foi
Et je terrasserais toutes mes insomnies,
Pour te suivre, mon amour,
Aussi loin que la vie,
Et je laisserais même la chaleur de mes nuits,
Et le froid de me jours,
Mon amour,
Et le froid de ma vie.