J’ai foulé toutes les pierres
Des sentiers de demain
Attrapé tant de mains
Et passé les cimetières
Plusieurs routes se croisaient
Il fallait bien choisir
Ne rien laisser moisir
Et souffrir en secret
Pour arriver là haut
Et ne rien regretter
Je sais bien que c’est faux
Mais il me faut rêver
Rêver qu’à l’autre monde
On pourrait respirer
Se jeter dans la ronde
Et tourner, et tourner
Tout autours des croyances
Tout autours des années
Tourner à l’inconscience
Mais pas se retourner
Attraper d’autres mains,
D’autre d’espoirs, d’autres matins,
Des paradis perdus,
Des aurores inconnues,
Et faire tourner nos cœurs,
Dans la danse des heures.
Pour arriver là haut,
Et ne rien regretter.
J’ai sous mes pieds les traces
Des braises incandescentes
Des feux de la descente
Aux enfers qui s’effacent
Ces meurtrissures rougies
Qui se sont infectées
Ces injustices tombées
Sur mon cœur affaiblit
J’ai marché, et marché,
Sur ces temps de malheur,
Croisant même le bonheur,
Qui fait continuer,
Qui donne à l’existence,
Sa raison d’affronter,
D’affronter ces souffrances,
Et tourner, et tourner,
Tout autours des croyances
Tout autours des années
Tourner à l’inconscience
Mais pas se retourner
Attraper d’autres mains,
D’autre d’espoirs, d’autres matins,
Des paradis perdus,
Des aurores inconnues,
Et faire tourner nos cœurs,
Dans la danse des heures.
Pour arriver là haut,
Et ne rien regretter.
Pour arriver là haut,
Un jour, y arriver.
Et tourner,
Et tourner.